Nos projets

À côté des services, Hommes et Terre développe ses propres projets dans le cadre du programme Projet Forêts Villages (PFV). Ce programme novateur de récupération et de valorisation des terres dégradées est basé sur une collaboration intense, équitable et durable avec des villages.

 

L’élément-clé du programme PFV est une égalité entre Hommes et Terre et les partenaires villageois. Egalité tant en termes de contribution qu’en ce qui concerne les bénéfices. Une approche équitable et durable qui promeut l’entreprenariat, vise à générer de vrais impacts sociaux et garantit la création de valeur ajoutée. Pour réaliser cela, Hommes et Terre s’engage dans des relations à long terme avec les villages partenaires qui mettent à disposition 250 ha de terres dégradées pour une période de 25 ans.

4 phases d’un projet

1. L'engagement

Pour planter des arbres, il faut des terrains. Et selon la méthode de PFV, il faut aussi – et surtout – des communautés ; des villages qui veulent s’engager dans un partenariat à long terme avec Hommes et Terre. Des villages qui sont prêts à mettre leurs terrains dégradés à la disposition de PFV pour une période de 25 ans.

2. La création

Pour que quelque chose puisse pousser et se développer dans le désert, on a besoin d’eau – et plus particulièrement d’eau de pluie. Et ça tombe bien : même dans les régions les plus arides, il pleut abondamment au moins une fois par an. Le défi, c’est de retenir cette eau, car les terres nues favorisent l’érosion et facilitent l’écoulement des eaux. Pour cela, on crée des micro-bassins que l’on appelle des demi-lunes. Creusées dans la terre dure et rigide, ces demi-lunes diminuent sensiblement l’écoulement et la perte de l’eau.

Une fois que les bassins ont été creusés, il faut les ensemencer. Et pour cela, il faut des semences ainsi que de la fumure organique composée de crottes de chèvres ou de moutons. C’est à ce moment précis que commence la phase suivante de la collaboration avec les villageois : la récolte de semences et la collecte de la fumure.

Le grand jour, les semences sont transportées sur les sites et les demi-lunes sont ensemencées par la population du village. En moyenne, 80% de la population du village participent à l’ensemencement et y travaillent pendant 10 à 20 jours. Les villageois sèment, chantent, mangent, font des sacrifices et rituels qui glorifient la forêt, etc. Tout est organisé et supervisé par Hommes et Terre.

Ensuite, le site de 250 hectares est divisé en 2 parties de 125 hectares. Le village a le droit de jouissance sur une moitié, Hommes et Terre a le droit de jouissance sur la seconde moitié. Les 125 hectares du village sont morcelés en 5 parcelles, chacune disposant de caractéristiques et d'une utilisation qui lui sont propres.

Hommes Et Terre projets croissance

3. Croissance

Les semences commencent à germer après les premières pluies (mi-juin) et on doit noter que les arbres et les herbes s’accordent bien. Les herbes prennent la surface et les arbres prennent le sous-sol. Dans le premier stade de croissance, les arbres concentrent leurs efforts sur leurs racines. La 1ère année, les racines croissent de 90 à 150 cm alors qu’en surface, les arbres ne poussent que de quelques centimètres. Les herbes poussent avant les arbres, et se développent plus vite. De cette manière, elles protègent les jeunes arbres de la chaleur intense du Sahel et forment également de la fumure organique. Dès la première année, les herbes augmentent le stock de fourrage pour les animaux. De la nourriture pour les animaux, c’est de la nourriture pour les hommes. Des animaux gros et gras offrent de magnifiques opportunités de vente.

Hommes et Terre A

4. Valorisation

Une fois que la forêt est là, le processus n’est pas terminé pour autant. On ne plante pas une forêt pour l’abandonner juste après ! Nous voulons aller plus loin et augmenter l’impact de l’intervention. Parce que la forêt est une chose, mais la terre qui est ainsi récupérée et redevenue fertile en est une autre. Donner de la valeur, cela garantit aussi la pérennité de la forêt dans le temps ! Le but est de mettre en place des projets fiables, économiquement rentables et efficaces d’un point de vue écologique.

4 phases d’un projet

1. L'engagement

Pour planter des arbres, il faut des terrains. Et selon la méthode de PFV, il faut aussi – et surtout – des communautés ; des villages qui veulent s’engager dans un partenariat à long terme avec Hommes et Terre. Des villages qui sont prêts à mettre leurs terrains dégradés à la disposition de PFV pour une période de 25 ans.

2. La création

Pour que quelque chose puisse pousser et se développer dans le désert, on a besoin d’eau – et plus particulièrement d’eau de pluie. Et ça tombe bien : même dans les régions les plus arides, il pleut abondamment au moins une fois par an. Le défi, c’est de retenir cette eau, car les terres nues favorisent l’érosion et facilitent l’écoulement des eaux. Pour cela, on crée des micro-bassins que l’on appelle des demi-lunes. Creusées dans la terre dure et rigide, ces demi-lunes diminuent sensiblement l’écoulement et la perte de l’eau.

Une fois que les bassins ont été creusés, il faut les ensemencer. Et pour cela, il faut des semences ainsi que de la fumure organique composée de crottes de chèvres ou de moutons. C’est à ce moment précis que commence la phase suivante de la collaboration avec les villageois : la récolte de semences et le collecte de la fumure.

Le grand jour, les semences sont transportées sur les sites et les demi-lunes sont ensemencées par la population du village. En moyenne, 80% de la population du village participent à l’ensemencement et y travaillent pendant 10 à 20 jours. Les villageois sèment, chantent, mangent, font des sacrifices et rituels qui glorifient la forêt, etc. Tout est organisé et supervisé par Hommes et Terre.

Ensuite, le site de 250 hectares est divisé en 2 parties de 125 hectares. Le village a le droit de jouissance sur une moitié, Hommes et Terre a le droit de jouissance sur la seconde moitié. Les 125 hectares du village sont morcelés en 5 parcelles, chacune disposant de caractéristiques et d'une utilisation qui lui sont propres.

Hommes Et Terre projets croissance

3. Croissance

Les semences commencent à germer après les premières pluies (mi-juin) et on doit noter que les arbres et les herbes s’accordent bien. Les herbes prennent la surface et les arbres prennent le sous-sol. Dans le premier stade de croissance, les arbres concentrent leurs efforts sur leurs racines. La 1ère année, les racines croissent de 90 à 150 cm alors qu’en surface, les arbres ne poussent que de quelques centimètres. Les herbes poussent avant les arbres, et se développent plus vite. De cette manière, elles protègent les jeunes arbres de la chaleur intense du Sahel et forment également de la fumure organique. Dès la première année, les herbes augmentent le stock de fourrage pour les animaux. De la nourriture pour les animaux, c’est de la nourriture pour les hommes. Des animaux gros et gras offrent de magnifiques opportunités de vente.

Hommes Et Terre projets valorisation

4. Valorisation

Une fois que la forêt est là, le processus n’est pas terminé pour autant. On ne plante pas une forêt pour l’abandonner juste après ! Nous voulons aller plus loin et augmenter l’impact de l’intervention. Parce que la forêt est une chose, mais la terre qui est ainsi récupérée et redevenue fertile en est une autre. Donner de la valeur, cela garantit aussi la pérennité de la forêt dans le temps ! Le but est de mettre en place des projets fiables, économiquement rentables et efficaces d’un point de vue écologique.

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La supervisation du programme

Pour garantir la qualité de toutes ces exécutions et pour soutenir les villageois dans leurs défis d’engagement, Hommes et Terre dispose dans chaque région d’intervention, d’une coordination régionale avec un directeur des exécutions forestières et un coordinateur du programme, qui organisent, forment et dirigent les travaux. Ce tandem régional bénéficie du soutien d’une équipe de terrain composée d’un SPE (Superviseur du Programme et des Exécutions), appuyé dans chaque village par les AFE (Assistants Forestiers Endogènes), qui assistent et conseillent en permanence les villageois pendant toute la durée des travaux. De cette manière, ces AFE veillent à ce que chaque village respecte les engagements qu’il avait pris au début du projet.

 

Pour les prises de décisions stratégiques et de développement du Programme, l’équipe d’Hommes et Terre est guidée et soutenue par un Conseil d’Administration composé de 6 personnes ressources choisies dans les régions. Ces personnes avisent sur la réalité locale des zones d’intervention et valident les décisions.

Les pays où Hommes et Terre est actif

Burkina Faso

Toutes les interventions d’Hommes et Terre sont basées sur des collaborations avec plus de 140 Villages Partenaires au Burkina Faso, chaque intervention se faisant sur 250 hectares par village. Au cours de la saison 2020-2021, Hommes et Terre a mis en place 32 nouvelles collaborations dans les communes de Dori, Bokin, Boulsa, Dargo et Boala.

 

Côte d’Ivoire

L’activité en Côte d’Ivoire est en train de démarrer.

Mali

Depuis 2019, Hommes et Terre est aussi actif au Mali avec 2.000 ha de terres en restauration dans la région de Mopti. Dans 2021, nous allons intervenir dans une autre 2.000 ha dans les communes de Kani-bonzon, Dourou, Koprona et Koro.

 

Sénégal

En 2021, Hommes et Terre démarre dans la région de Bakel avec les 4 premiers villages partenaires. Les collaborations sont basées sur les mêmes principes qu’au Burkina et Mali. Aussi, une nouvelle coordination a été fondée à Kaolack pour explorer la restauration des terres salinisées dans le delta du Saloum et Bassin Arachide.